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LE FILM "L'EPREUVE"
UN CHEF D'OEUVRE - MAGNIFIQUE !
Réalisateur : Erik Poppe.
Acteur : Juliette Binoche, Nicolaj Coster-Waldau, Larry Mullen Jr, Maria Doyle Kennedy, Chloé Annette, Lauryn Canny
Nationalité : Irlandais, Suédois, Norvégien
Durée : 1h 57mn
A savoir : Ce film a obtenu le Prix de la Critique du cinéma Norvégien, le Prix spécial du jury au Festival des Films du Monde de Montréal (2014).
Erik Poppe était en 1980 Reporter-photographe de guerre.
Un film à faire tourner dans le monde entier !
Un nom, un adjectif pour définir ce film.
'Un Chef d'oeuvre... Magnifique !
Erik Poppe, signe ici, son quatrième long métrage avec "L'EPREUVE".
Rebecca, est l'une des plus grandes photogaphes de guerre).
Lors de l'un de ces déplacements sur un attentat suicide en Afghanistan, elle est grièvement blessée. Après avoir frôlé la mort, beaucoup de questions,quant à son rôle de femme face à son mari 'Marcus' mais aussi à son rôle de mère, avec ses deux filles.
L'ainée dans le film, Lauryn Canny qui interprète Stéphanie lui demande : " Pourquoi t'as commencé à faire des photos de guerre" Rebecca lui répond :" La colère"
Comment faire quand on est passionné par son métier et à ses côtés, une famille qui ne supporte plus les attentes interminables de son départ à savoir si tout va bien ? Un famille qui vit continuellement dans la peur d'un non retour...
Du début jusqu'à la fin l'on est emporté par le jeu des acteurs.
Juliette Binoche toujours fidéle à elle-même, entière, tellement belle dans son rôle.
Nicolaj Coster-Waldau, ( son marie Marcus), Lauryn Canny qui joue sa fille aînée, tous les deux sont tellement émouvants !
Mais d'autres questions se posent...
Jusqu'où peut-on aller quand on est
photographe de guerre ?
Que pouvons-nous faire ?
Un film qui donne envie de crier cette colère, parce que impuissante sur mon siège de ciné et dans ma vie de tous les jours.
Je me suis prise à penser à tous ces passionnés qui en voulant nous montrer,interpeller, nous interroger, ont perdu la vie et laisser combien de familles en détresse.
Je pense aussi à ceux qui en ce moment, sont en plein coeur de l'horreur.
Mais je n'oublie pas ces victimes dont on a cassé le cerveau et qui un jour vont commettre l'irréparable pour des revendications, des croyances qui n'engendrent que désatres et douleurs. Des mots faibles quant à la réalité.
A la fin de la séance, les spectateurs tout comme moi, nous sommes restés un instant sans pouvoir bouger.
Je me suis retournée et j'ai demandé à une femme et un homme qui étaient près de moi leurs pensées. réponse :-C'est fort, c'est bouleversant !
Marie
Prises de vues splendides de John Christian Rosenlund, norvégien.
Musique de Armand Amar, Franco-marocain.